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Compositeur de musique électronique et électroacoustique, Fabien tourne sa recherche sonore vers le minimalisme ; et sa démarche vers l’élaboration d’une lutherie électronique et de dispositifs interactifs qu’il développe à l’aide de logiciels et de synthétiseurs modulaires. Il réalise plusieurs créations sonores pour le théâtre (Amine Adjina, Emilie Prévosteau, David Girondin Moab, Catherine Hugot…) et les arts visuels. Il collabore avec l’architecte Hans-Walter Müller pour Oscillation entre courbure et participe à la nuit Blanche à Paris en 2014. En parallèle, il développe une pratique autour des musiques improvisées (Tarek Atoui, Frédéric Blondy, Uriel Barthélémi, Vincent Martial, Laurent De Wilde). Récemment, il crée et compose, en collaboration avec Anne-James Chaton, le projet Distanding Waves, au croisement de l’art visuel, sonore et de la poésie.

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Se produisant tout d’abord dans des spectacles de rue, Guillaume y découvre les arts du cirque et débute une formation à Arc en Cirque – Centre des Arts du Cirque de Chambéry. En 2006, il intègre le CNAC de Châlons-en-Champagne où il confirme sa spécialisation en mât chinois. Avec un collectif d’artistes circassiens issus de la 20e promotion du CNAC, il fonde la compagnie BAM avec laquelle il crée Switch – 2010 et Identité – 2013. Il collabore avec la compagnie franco-portugaise O Ultimo Momento et participe à la création d’À deux pas de là-haut.  Il poursuit, affine sa technique et son style au fur et à mesure des collaborations et des tournées : Transe Express, les compagnies Kiaï et Metisgwa (Guadeloupe) ainsi qu’avec le Plus Petit Cirque du Monde. Avec le Collectif AOC, il crée Regarde-moi – solo de mât chinois dans le cadre du spectacle Les Vadrouilles. Récemment, il assure les reprises de rôle au sein du solo Culbuto de la Compagnie Mauvais coton et de la pièce musicale et acrobatique Piano sur le fil avec Bachar Mar Khalifé mise en scène par Gaêtan Levêque.

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Après avoir fréquenté l’école de cirque du Lido de Toulouse en amateur, s’être formé au Centre Régional des Arts du Cirque près de Lille et à l’École de Cirque de Lyon, Antonin Bailles entre au Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne. Durant trois années, il associe ses aptitudes en danse, en théâtre et en mât chinois, sa discipline principale, à la recherche d’un mouvement expressif et acrobatique. Il termine sa formation en 2018 avec Atelier 29 : le spectacle de sortie mis en scène par Mathurin Bolze de la compagnie MPTA. Il crée alors un trio de mât chinois : le groupe Zède qui sort Três, son premier spectacle, en janvier 2019.

Il travaille en parallèle avec d’autres projets comme Événements de la compagnie CAVE ou fait un remplacement dans La Main de la Mer : un spectacle mêlant cirque et danse, ou encore est interprète au mât pour la compagnie de Théâtre Coïncidence. En août 2019, Antonin devient artiste-interprète pour la nouvelle création de la compagnie l’MRGée de Marlène Rubinelli-Giordano.

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Parallèlement à des études de sociologie, Laurent poursuit des cycles de formation de régie plateau, son, lumière et vidéo entrecoupés de stages aux côtés d’équipes techniques du Festival d’Avignon, du Printemps de Bourges et du Théâtre National de Strasbourg. Au début des années 90, il s’oriente vers la création lumière qu’il enrichira progressivement par sa recherche en vidéo. S’il continue de créer principalement pour le théâtre (La Grande Mêlée, L’Autre Compagnie, Christine Pignet, Le Cabinet de Curiosités), il rencontre aussi l’univers de chorégraphes (MOOD/RV6K, Andres Marin, Claire Richard, La Zampa), de circassiens (Cirque Fratellini, Cie La Sensible, Marlène Rubinelli Giordano) et d’écrivains (Caryl Ferrey). Laurent continue de servir comme régisseur lumière les travaux d’autres créateurs, curieux de traverser leurs univers.

Après sa formation au CNAC, Florent rejoint la compagnie Les Colporteurs pour la création et la tournée du spectacle Le Fil sous la neige. Il travaille également avec la compagnie AOC sur plusieurs projets et avec Marlène Rubinelli Giordano au sein de la compagnie l’MRG’ée. Le fil amène Florent à explorer des expressions artistiques variées telles que le cirque, la danse, le cabaret, le cinéma. Actuellement, au sein de la compagnie La Sociale K dont il est l’un des membres fondateurs.

Après une formation de sculpteur aux Beaux-Arts de Paris puis de scénographe à l’école du Théâtre National de Strasbourg, Sigolène est l’assistante du scénographe Nicky Rieti et collabore avec de nombreux metteurs en scène pour le théâtre et l’opéra. Sa première création avec le cirque a lieu en 2001 avec la compagnie Anomalie. Elle y rencontre Marlène Rubinelli Giordano et collabore avec le collectif AOC, puis avec la compagnie l’MRG’ée. Leur complicité artistique s’exprime dans une liberté de recherche obstinée, où concept et intuition vont de pair. En 2012, Sigolène de Chassy crée l’atelier du singe, espace de pratique et de transmission artistique. Elle y enseigne la gravure, le dessin et la sculpture et accueille des artistes en résidence, notamment dans le cadre d’échanges artistiques internationaux avec le Bénin, Cuba et le Mali. Elle poursuit un travail plastique qui dialogue avec sa production scénographique.

Comédien et magicien, Benoît rencontre son mentor Thierry Collet et suit au CNAC la formation magie nouvelle dirigée par Raphaël Navarro. Benoît envisage la magie comme un langage et réalise des effets magiques porteurs de sens, en relation avec les œuvres et leur mise en scène. Il déploie ses images principalement au théâtre, auprès des arts de la rue, à l’opéra, au cinéma ; et apporte ses conseils sur la manipulation d’objets auprès de Blandine Savetier, David Lescot, Marion Guerrero, Fabrice Melquiot, Dante Desarthe. Au sein de la compagnie qu’il a dirigée, Benoît Dattez a mis en scène Le Violon de Crémone d’après Hoffmann, créé le numéro visuel Le Radar (primé aux championnats de France de magie et en Allemagne, puis sélectionné aux Championnats du monde), écrit et interprété Le petit plus d’Arthur mis en scène par Claire Gueydon et créé Parallaxe Café, une forme de magie intimiste. Plus récemment, il collabore avec Guillaume Vincent sur l’opéra Le Timbre d’argent de Camille Saint-Saëns et joue actuellement dans Le Garçon incassable mis en scène par Laurent Vacher.

Photographe de spectacles, Pierre s’intéresse aux travaux de jeunes chorégraphes qu’il se décide à accompagner dans la construction de leurs projets, particulièrement ceux de Magali Milian et Romuald Luydlin/Cie La Zampa dont est toujours administrateur. En 2012, il découvre le cirque contemporain sous le chapiteau du Collectif AOC et poursuit sa collaboration avec Marlène Rubinelli Giordano lorsqu’elle crée sa nouvelle compagnie.

Depuis une première tournée avec la compagnie de cirque contemporain Les Oiseaux Fous en 2000, Olivier voyage d’un lieu à l’autre, d’une compagnie à l’autre toujours ou presque autour du chapiteau. Il collabore auprès de plusieurs compagnies, notamment Les Colporteurs, le Collectif Malunés et le Collectif AOC, au sein duquel il rencontre Marlène en 2009 avec qui il poursuit un travail au sein de l’MRG’ée.

A sa sortie du CNAC, il travaille comme acrobate avec la Tribu Iota puis avec le Cheptel Aleikoum (Fanfarerie nationale, Le Repas, les Princesses). Après avoir fait l’acrobate pendant une vingtaine d’années sous les chapiteaux et dans les théâtres, c’est désormais au sein des régies que Matthieu prend part au spectacle. Au plateau, à la lumière, à l’accroche des agrès ou au volant des camions, il continue de vivre le cirque à sa façon avec Ivan Mosjoukine (Notes on the circus), les Philebulistes (La tangente du bras tendu) et Les filles du renard pâle (Résiste, Respire).

Né sur l’île de Porto-Rico Adalberto débute son parcours artistique dans le théâtre et le mannequinat dès l’âge de 14 ans. Deux ans plus tard, il étudie la danse à l’École des Beaux-Arts de Bayamón où il découvre les arts du cirque. Sans professeur spécialisé, il fait son apprentissage de la contorsion en autodidacte. De 2007 à 2014, il travaille au sein de plusieurs compagnies portoricaines et américaines de théâtre, de danse et de cirque jusqu’à son arrivé en France, au CNAC. Il y développe sa recherche personnelle sur la contorsion par des mouvements singuliers avec des matières comme le sable, la terre, le lait. Depuis 2016, il travaille notamment avec le Collectif AOC (Vanavara), la compagnie Le Guetteur (Ainsi la nuit), la compagnie l’MRGée (des bords de soi), Angela Laurier, Karelle Prugnaud. Actuellement, tout en travaillant aux créations de la compagnie l’MRG’ée (médusé・es) et de la compagnie Des trous dans la Tête (Prénom, Nom), Adalberto écrit son premier solo, Coquí.

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Inès se forme au théâtre au Cours Florent et à l’École Claude Mathieu. En 2018, après une licence d’Études théâtrales – Parcours Cinéma-Audiovisuel à Paris 3, elle obtient son Master 2 d’assistanat artistique et à la mise en scène de l’Université de Poitiers. Parallèlement, en 2015, elle met en scène une forme courte librement adaptée d’On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset puis, en 2018, réalise un moyen métrage, filmé partiellement tourné au sein de l’église Ste Radegonde de Poitiers, dans le cadre de Campus en Festival soutenu par la région Nouvelle-Aquitaine et sous le regard des Yeux d’Izo. En 2017, elle assiste Anne-Laure Liégeois à la mise en scène de J’accrocherai sur mon front un as de cœur puis, en 2018, assiste le collectif Des corps Des rails sur la création Personne et Marlène Rubinelli Giordano sur Des bords de soi. Actuellement, Inès travaille sur un futur doctorat et un projet de pièce en partenariat avec le magazine Causette en tant que metteure en scène.

Autodidacte en tant que plasticienne et costumière, formée à la ferronnerie, c’est avant même la rencontre avec le spectacle vivant, qu’Emmanuelle s’intéresse aux matières, aux volumes, au mouvement. Elle aborde le métal, les tissus et autres matériaux à tordre, découper, assembler, croiser, opposer, en résonance avec les univers qu’elle rencontre Costumes, masques, marionnettes, accessoires et scénographie prolongent son travail de plasticienne. Depuis trente ans, elle collabore principalement avec le monde du cirque : Cies Colombia, Cirk en kit, Noos, Manie, YY, Les Désaccordés, Petit Travers. Elle réalise également des masques et des marionnettes pour les compagnies La Valise, Lakaale du Crike, Grognon Frères, Irina Brook et collabore à de nombreux projets de spectacles de rue. Elle poursuit  ses étroites collaborations avec Jérôme Thomas, Jörg Muller, Anomalie, Frederi Vernier et Cirque Aïtal.

Née à Buenos Aires, Argentine, Camila interrompt des études  de cinéma à l’Universidad Nacional de Cordoba pour se former dans les écoles de cirque  La Arena de Buenos Aires, l’École de Cirque de Lyon et le CNAC de Châlons-en-Champagne. Elle  développe son identité artistique sur le mât chinois, la danse acrobatique et la comédie avec  un langage scénique sensible et personnel, chargé de gestualité et nourrie par des mouvements acrobatiques souples et arrondis dans un espace temporel étiré.
Après la tournée du spectacle du CNAC «Vanavara», mis en scène par le Collectif AOC en 2016, elle collabore avec des artistes et compagnies comme Marlène Rubinelli Giordano pour Éphémères, le collectif « Cirque Entre Nous » au festival  Complètement Cirque de Montréal, avec Marie Molliens de la Cie Equinote et avec Raphaëlle Boitel pour Horizons de Particules. En 2018 elle intègre Our Daily Performance de Giuseppe Chicco et Barbara Matijevich à la MC93 et la suite de la tournée.

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Autrice et rédactrice pour le spectacle vivant et la création contemporaine, Mélanie écrit depuis 2013 sur commande des institutions culturelles et des compagnies (manifestes, entretiens, éditos, notices, articles…). Parallèlement, elle accompagne des artistes dans leur processus de création par un travail maïeutique, dramaturgique et des outils exo-artistiques (PNL, analyse transactionnelle, communication Ericksonienne, hatha yoga et méditation). Si cette définition dépeint les contours de son activité, elle dessine aussi les détours de toute collaboration, empreinte d’une connivence humaine et artistique, du désir partagé de signifier ensemble. Récemment, elle a collaboré avec Marlène Rubinelli Giordano (des bords de soi, ma maison, médus・ées), Raphaëlle Delaunay, Stephan Zimmerli, Cyril Teste – Collectif MxM, Adrien M & Claire B, Adrien Béal, François Gremaud.

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Diplômée de la L.I.S.A (London and International School of Acting, Delphine mène une recherche sur la complémentarité des arts au service d’une créativité commune avec les circassiens, cinéastes, auteurs et acteurs avec qui elle collabore. Comédienne, elle joue au théâtre et au cinéma aux côtés de Michael Lonsdale, Denis Lavant, Matt Damon, Miou Miou, Kevin Kline. Depuis 2002, Delphine se tourne vers les arts du cirque en collaborant régulièrement avec la compagnie Anomalie (comme dramaturge pour Les larmes de Bristlecone) et le collectif AOC (comme metteur en scène de Je suis un sauvage, solo de Gaétan Lévèque). Réalisatrice, elle signe des courts métrages de fiction et des documentaires dont Dedans avec Marlène Rubinelli Giordano. Récemment, elle joue dans Chers de Kaori Ito (création 2020). Co-directrice de la compagnie de cirque contemporain Anomalie &…, Delphine elle crée avec Chiharu Mamyia Ma-Créature (2021) et avec Cille Lansade La Mélodie de l’Hippocampe (2021).

Ancien guitariste et accordéoniste du groupe de musique Les Vendeurs d’Enclumes, Vincent est sonorisateur, organisateur de bals folk, doubleur et guitariste flamenco.

Issu du milieu agricole, Laurent travaille dans le milieu industriel, automobile et aéronautique durant une dizaine d’années. En 2006, il crée son entreprise de modifications de moteurs pour l’utilisation de carburant à base d’huile végétale. Originaire de Saint-Agil, point de chute du Cheptel Aleikoum. Il intègre la Compagnie Un Loup pour l’Homme en 2014 en tant que régisseur chapiteau. Concepteur, constructeur, soudeur, intéressé par les chapiteaux et les grands convois son chemin croise l’MRGée en 2019 lors de la création du spectacle des bords de soi.

Lituanienne, Monika est attirée très tôt par le théâtre, la danse, le mouvement. En 2009 elle rejoint l’école de danse traditionnelle norvégienne Manger Folkehøgskule, puis en 2011, l’école de cirque danoise Performers House de Silkeborg. Le cirque lui fait parcourir les Pays-Bas au sein de CODARTS à Rotterdam où elle découvre la roue cyr, puis en 2015 la France, au sein du Lido à Toulouse où elle croise des professeurs qui l’incitent à développer sa recherche en roue cyr devenue sa discipline principale, son outil, son amie, son arme aussi. En 2017, elle débute une collaboration avec Marlène Rubinelli Giordano pour la création de des bords de soi, puis celle de  médusé・es en 2022. La même année elle rejoint la Cie Le Grand Raymond  pour la création d’Ex Ovo. En juin 2022 Monika crée la Cie Accompany ME avec Elena Demasio. Leur premier spectacle, Paces, sera présenté en juin 2024. Monika joue également en tant qu’artiste de cirque indépendante pour divers évènements et festivals.

D’abord attirée par la danse, la pratiquant passionnément, c’est par ce biais que Julie a rencontré le spectacle vivant. Machiniste au Théâtre des 13 Vents à Montpellier, à La Cour d’Honneur du Festival d’Avignon, puis à la volante machinerie du Festival : ces expériences  furent fondamentales pour apprécier la dimension très spéciale du spectacle vivant : le plateau ! Au gré des rencontres professionnelles et grâce à une formation avec TSV en 2001 à Montpellier, elle commence à travailler pour la danse en création lumières. Elle accompagne au long cours les artistes pour lesquel·les elle crée les lumières et travaille l’esthétique avec eux : la Cie Groupes Noces (Florence Bernad), la Cie Nocturne (Luc Sabot), mais aussi la danseuse chorégraphe Virginie Recolin avec qui elle découvrira la tournée à l’international. Elle conçoit parallèlement certaines scénographies et décors jusqu’à leur réalisation en atelier. En tant que régisseuse de tournée elle accompagne le chorégraphe Emmanuel Gat de 2011 à 2013. Elle réalise certaines créations lumières pour I-Fang Lin, Mithkal Alzghaïr, Mitia Fedotenko (danse). En parallèle de 2019 à 2021 elle a assuré des régies lumières en tournée pour le Théâtre de la Tempête et les créations de Clément Poirée. C’est en 2019 qu’elle rencontre la Cie Doré pour une reprise de régie et l’improvisation lumière pour le spectacle Au bord du Temps. En 2022 c’est au poste de régie générale qu’elle rejoint la Cie Interstices (théâtre). Elle rejoint la Cie L’MRG’ée en tant que régisseuse générale, et coordinatrice technique.

Première femme sangliste du CNAC, dès sa sortie d’école en 2018, Emma devient interprète au sein de la création de Marlène Rubinelli Giordano Des bords de soi. En parallèle, elle crée A Nos Vertiges en duo avec Corentin Diana, acrobate issu de sa promotion du CNAC. Leur projet est porté par la Compagnie MPTA de Mathurin Bolze. Tout en travaillant à la création de l’MRG’ée,  médusé・es, Emma intervient également à Mayotte dans le cadre d’échanges artistiques autour de la danse et du cirque.

Après des études en développement de projet culturels et communication, Mariène devient coordinatrice générale du festival Côté court à Pantin, assistante artistique du Festival Antipodes à Brest, puis assistante du service des relations publiques du Festival d’Avignon. En 2007, elle crée, à Paris avec Caroline de Saint Pastou, le bureau de production Incipit. Incipit a accompagné Raphaëlle Delaunay, Guillaume Marie, le CDN de Montreuil, le Théâtre de Liège, l’International Visual Theatre, le Collectif AOC et La Zampa. Depuis 2012, avec Incipit, Mariène, qui développe sa pratique en management et direction de projets, accompagne étroitement le déploiement de deux artistes, David Wahl et Marlène Rubinelli Giordano. Depuis 2019, elle travaille également à l’administration de Perspective Nevski – Sandrine Roche.

Après avoir accompagné le Collectif AOC, Frédéric Durnerin, directeur de l’Agora, décide de poursuivre le soutien porté au travail de Marlène au sein de la compagnie l’MRG’ée, née dans l’élan de la création de des bords de soi à Boulazac en 2018. L’association de la compagnie à l’Agora se caractérise par un accompagnement à l’écriture et au développement des projets. Marlène y pose ses bagages pour écouter, échanger au sein d’actions culturelles, inventer et créer lors de résidences de travail. Afin d’illustrer sa démarche, elle cite la critique néerlandaise Marianne Van Kerkhoven :  Le théâtre est dans la ville et la ville est dans le monde et ses murs sont faits de peaux.

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Céline Bohère, directrice de l’A4, rencontre Marlène en 2019, lors du festival CIRCa. Soucieuse de construire avec les gens qui l’entourent des projets de territoire sur-mesure, elle imagine avec Marlène un dispositif d’ateliers autour de la maison, à l’attention de résidents en EHPAD, de jeunes suivis par SOS Villages d’Enfants et d’usagers de l’association Tremplin 17. Pour ces publics, faire le deuil de sa maison, se construire sans foyer ou se reconstruire sans domicile sont des problématiques vitales. Des questions en résonance avec les corps qu’ils sont, vieillissants, en croissance et mal étayés, ou meurtris.

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